Qui sommes nous ?

Esprit de la liturgie a commencé comme un petit groupe de passionnés sur Facebook. Au fur et à mesure de sa croissance un site et une association en sont nés.

Reprenant le nom de l’œuvre du cardinal Ratzinger, nous partageons son désir de guérir les blessures qui ont suivies la réforme liturgique et de reprendre une approche plus théologique, plus contemplative, plus ajustée de la liturgie. La liturgie et particulièrement l’Eucharistie sont comme le souligne le concile Vatican II: « la source et le sommet de la vie chrétienne ».

Dans cette perspective nous désirons participer à un mouvement de réflexion et de promotion d’un ars celebrandi ancrée dans la tradition de l’Eglise. Nous y contribuons en proposant des articles qui abordent sans complexe de nombreux aspect de la liturgie et en publiant une revue papier & numérique afin d’élever la perception de ces grands mystères chez les fidèles.

Cérémonial de la Sainte Messe à l’usage des paroisses, Chapitre 1, numéro 4
« Bon nombre de prêtres et d’autres fidèles partagent ardemment ce désir de Benoît XVI, et recherchent leur héritage spirituel dans une liturgie célébrée sous la forme prévue par la prudence des Pères du IIe concile du Vatican. Pour faire ainsi, la connaissance des normes et rubriques du missel rénové est nécessaire, mais manifestement insuffisante après quatre décennies où les moyens ordinaires de transmission des connaissances de génération en génération ont fait défaut, car l’ars celebrandi a été très largement oublié : la sacralité ne s’invente pas, elle se reçoit. Heureusement, nos aînés dans la foi nous ont légué de précieuses descriptions des rites et cérémonies de l’Église romaine, affranchies de l’incapacité moderne à entrer dans les détails. L’affirmation du Souverain Pontife, qu’il n’y a aucune contradiction entre les deux formes du Rit, clarifie les questions des normes en vigueur, en garantissant la légitimité de compléter les prescriptions des livres liturgiques rénovés en recourant à la sagesse des Anciens. C’est ce que souligne sans ambiguïté Mgr Guido Marini, Maître des célébrations liturgiques pontificales : « L’ancien et le nouveau appartiennent au même trésor liturgique de l’Église. La célébration liturgique doit être la célébration du mystère sacré, du Seigneur crucifié et ressuscité. À nous de trouver dans le patrimoine de la liturgie, une continuité pour servir ce sens du sacré », assurant, par ailleurs, « il n’y a pas de rupture avec ce qui se faisait avant »».